Joliette, le 22 novembre 2011 – La Direction de santé publique et d’évaluation (DSPE) de l’Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière profite de la Journée mondiale du sida pour rappeler à la population que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) continue d’infecter entre 500 et 1 200 personnes par année au Québec. En l’absence d’un vaccin ou de médicaments permettant de guérir l’infection, la prévention demeure un de nos meilleurs alliés contre le VIH et les autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
Le port du condom : une habitude à adopter et à maintenir
Peu importe le fait d’avoir un ou plusieurs partenaires sexuels ou d’être stable dans une relation, la prévention des ITSS, dont le VIH, passe inévitablement par le port du condom. Peu coûteux, accessible et simple d’utilisation, le condom existe dans une variété de tailles, de formes et de marques pour le confort de chacun. D’ailleurs, faire l’essai de différents modèles de condoms peut aider à trouver celui qui convient le mieux. Comme l’indique le Dr Jean-Pierre Trépanier, directeur de santé publique et d’évaluation : « Le port du condom ne devrait pas être perçu comme un manque de confiance envers la ou le partenaire, mais plutôt comme une preuve de respect pour soi et pour l’autre ». C’est une habitude à adopter et à maintenir par les personnes actives sexuellement. En somme, s’il est utilisé correctement, le condom jumelé à un lubrifiant à base d’eau représente certainement la meilleure protection contre les ITSS dont le VIH en plus de prévenir les grossesses non planifiées.
Le réseau lanaudois de la santé et des services sociaux s’implique dans l’accès au condom
Depuis plusieurs années, la DSPE favorise l’accessibilité au condom dans différents milieux offrant des services à des populations à risque de contracter une ITSS ou encore à des individus faisant partie de groupes vulnérables socialement. De la même façon, les centres de santé et des services sociaux (CSSS) de la région s’assurent que des condoms soient disponibles dans certains milieux fréquentés par les jeunes (écoles secondaires, cliniques jeunesse, etc.).
Pour en savoir davantage sur le sujet, vous pouvez consulter le site http://www.masexualite.ca