Joliette, le 3 avril 2012 – À la suite du coup d’État survenu le 22 mars dernier à Bamako, au Mali, le CRÉDIL a décidé de rapatrier son groupe de stagiaires se trouvant sur le territoire malien.
Effectivement, le 22 mars 2012, des militaires ont renversé le régime au pouvoir au Mali accusant l’incompétence de ce régime dans la lutte contre la rébellion touareg. Bien que les stagiaires se trouvaient en sécurité dans le village où ils séjournaient, la décision du CRÉDIL se basait sur une logique de prévention. « L’instabilité politique des dernières semaines nous portait à jouer de prudence. Nous avons conclu que la sécurité du groupe était primordiale et nous ne voulions laisser aucun risque au hasard », commente Carl Thériault, chargé de programme stages internationaux au CRÉDIL.
Depuis le coup d’État, le CRÉDIL s’est assuré, en collaboration avec son partenaire sur le terrain, CERFADEL, que les stagiaires se sont toujours trouvés dans un environnement sécuritaire. Il a suivi, analysé et géré les risques associés au coup d’État dans le but de réduire les dangers possibles pour le groupe. Devant l’imprévisibilité de la situation, l’organisme a mis en place les mesures nécessaires pour leur rapatriement. Les huit stagiaires du programme Québec sans frontières et leur accompagnatrice ont quitté le Mali le 2 avril dernier. « Je suis reconnaissant envers le CRÉDIL. J’apprécie la manière dont ils ont géré la situation. Tout au long du processus, je me suis senti en sécurité », affirme Jérôme Boutin, membre du groupe de stagiaires.
Le groupe se trouvait au Mali, dans le village de Sanankoroba, afin de collaborer à un projet de gestion des déchets de la communauté. Leur séjour, normalement d’une durée de 75 jours, a été écourté de 26 jours par la crise politique. Il s’agit d’une situation extraordinaire. En 16 ans d’expérience, le CRÉDIL n’avait vécu aucune situation semblable. Le CRÉDIL continue à suivre de près l’évolution de la situation et à appuyer son partenaire CERFADEL.