Joliette, mercredi 11 juillet 2012- À l’approche des élections de plus en plus probables dès le mois de septembre, Québec solidaire Joliette, par la voix de sa candidate Flavie Trudel, veut relancer le débat public sur l’utilité de pourparlers entre les partis d’opposition pour s’assurer de battre les Libéraux de Jean Charest. « Une certaine inquiétude règne parmi les progressistes souverainistes partout au Québec comme dans la circonscription de Joliette. Cette inquiétude c’est de voir les Libéraux former encore une fois un gouvernement majoritaire avec une minorité des voix. Depuis l’appel lancé en juin dernier par plusieurs personnalités québécoises, pour un front unifié des partis souverainistes, seuls Québec solidaire et Option nationale ont réagi positivement et ont entamé des discussions. Pourtant, tous les partis – y compris évidemment le Parti québécois – qui se disent soucieux de l’avenir du peuple québécois devraient être plus sensibles à ce danger qui nous menace » a déclaré Flavie Trudel.
Précisant sa pensée, la candidate Solidaire se dit consciente que ce n’est pas la circonscription de Joliette qui donnera le pouvoir aux Libéraux. « Il ne s’agit pas seulement d’une élection locale. Chaque parti a le devoir de penser au résultat global et un mandat majoritaire renouvelé pour les Libéraux serait une catastrophe pour l’ensemble de la population du Québec » a-t-elle ajouté.
Pour Québec solidaire, la possibilité d’arrangements ponctuels serait conditionnelle à ce que les partis signataires s’engagent à réaliser, en début de mandat, une réforme du mode de scrutin laissant une place importante à la proportionnelle et serait applicable dès l’élection générale suivante. Ce nouveau mode de scrutin doit permettre de refléter la volonté démocratique de la population, doit favoriser une représentation paritaire des femmes et des hommes et cesser d’avantager les seuls partis traditionnels au détriment de ceux qui sont en émergence. Cette condition aurait pour effet qu’aucun parti ne pourrait former un gouvernement majoritaire avec une minorité des voix, ce qui forcerait tous les partis à développer une culture de collaboration et de négociation plutôt que la culture actuelle de pouvoir absolu.
Chacun des partis signataires réaliseraient dans les six premiers mois de mandat, les engagements suivants : abolir la hausse des droits de scolarité; abolir la contribution santé et ajouter des seuils d’imposition sur les revenus des contribuables riches; abroger la loi 78 et amnistier les personnes et organismes sanctionnés en vertu de cette loi. Également, chacun des partis devrait s’engager à respecter scrupuleusement les lois en vigueur sur le financement des partis politiques et proposer des solutions pour limiter les dépenses électorales au Québec. De plus, les partis devraient s’engager à refondre en profondeur la loi sur les mines pour mettre fin au « free mining » et pour que le peuple québécois soit le principal bénéficiaire de l’exploitation viable de nos ressources minières. (pour plus de détails : quebecsolidaire.net) « Il est possible de déloger Jean Charest et de mettre le Québec sur les rails du progrès social. Pour y arriver, il faut parfois faire des compromis. Par sa proposition d’arrangements ponctuels faite aux autres partis, Québec solidaire montre son ouverture en ce sens. » a insisté Flavie Trudel.