Rawdon, 5 août 2012 – À l’occasion des Tirs de Tracteurs de St-Alexis-de-Montcalm qui se sont déroulés samedi le 4 août, François Lépine, le candidat de Québec Solidaire dans la circonscription de Rousseau, a eu la chance de rencontrer plusieurs citoyens et citoyennes œuvrant dans le milieu agricole et de discuter de l’avenir de l’agriculture dans un Québec solidaire.
Pour nombre d’agriculteurs et d’agricultrices qui se sentent délaissé-e-s dans cette campagne électorale dont les enjeux portent essentiellement sur l’économie, la santé ou la gouvernance, l’agriculture devrait être au centre du débat.
Allant dans le même sens, François Lépine dit que « si le Québec n’arrive pas à établir une politique agricole et agroalimentaire innovatrice qui avantage les producteurs et les transformateurs des régions, il est certain que nous aurons à faire face à de nombreux problèmes économiques et sociaux dans les prochaines années. Plusieurs acteurs politiques ne semblent pas comprendre que la viabilité d’un État passe avant tout par celle de ses terres et de ceux qui les entretiennent. Tous les Québécois et Québécoises sont redevables à ces derniers et c’est donc au gouvernement d’offrir aux producteurs les ressources qu’ils ont besoin, les empêchant ainsi de crouler sous l’endettement et la pression des banques comme ils le sont actuellement. »
Rapidement, ce sont les jeunes qui se sont montrés les plus intéressé-e-s à ce que disait le candidat François Lépine, notamment concernant les propositions de Québec Solidaire pour encourager et soutenir la relève dans les secteurs agricole et agroalimentaire. Porteuse de nouvelles visions, d’un sens plus grand d’entrepreneuriat et d’un respect de l’environnement, la relève est consciente de la nécessité d’innover et de développer le secteur. « Mais dans les conditions que vivent actuellement les agriculteurs et les agricultrices, il est normal que les jeunes ne soient pas vraiment tenté-e-s de se diriger vers cette profession. L’imprévisibilité et l’incertitude reliées à ce secteur en font reculer plusieurs et il est vital de revitaliser celui-ci, l’âge moyen des agriculteurs et agricultrices ne faisant qu’augmenter. C’est pourquoi il faut mettre en œuvre de nouvelles mesures facilitant l’accès des jeunes à ces professions et garantissant des marchés pour les produits agricoles, plus particulièrement au niveau local. »
Plusieurs défis attendent les jeunes qui démarrent en agriculture et la majorité doit s’endetter, ignorant souvent comment ils ou elles arriveront à remplir leurs conditions de remboursement. De plus, « les jeunes diplômé-e-s sortent souvent de l’école avec une dette étudiante assez importante, ce qui réduit leur chance de s’établir immédiatement dans le secteur agricole. Encore une fois, on voit les conséquences qu’une éducation coûteuse et moins accessible entraîne pour la collectivité » lança celui qui arborait fièrement un carré rouge à sa chemise. Québec Solidaire croit en la relève agricole, autant masculine que féminine, et il juge crucial de faciliter l’acquisition et le transfert des fermes et des terres cultivables par la mise en place d’un capital destiné à la relève, en plus d’une augmentation des sommes pour les diplômé-e-s en agriculture.
Le Québec a une agriculture riche, enviable et les réussites sont nombreuses quand on se compare aux autres provinces, mais le gouvernement doit continuellement accroître ses efforts pour soutenir la production et la commercialisation des produits agricoles et alimentaires. Encore plus quand il est question des nouveaux modes de production qui se distinguent des grandes exploitations.
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