Bien se nourrir est un défi de taille pour les familles à faible revenu

Joliette, le 9 octobre 2013 – Bien se nourrir est un défi de taille pour les familles à faible revenu! Pour elles, un panier d’épicerie nutritif représente une grande part de leur budget (environ 48% comparativement à 14% avec un revenu moyen).

Comme les dépenses en nourriture sont compressibles (contrairement au logement, par exemple) c’est sur la quantité de nourriture et sur sa qualité que les familles peuvent couper.

Au Québec comme dans Lanaudière, sur le plan des connaissances et des habiletés des ménages en matière de nutrition, de budget et de gestion des aliments, des observations indiquent la perte du savoir culinaire.

Selon plusieurs auteurs, nous mangeons autrement à cause du rythme de vie de la société actuelle, à cause de l’omniprésence d’aliments préparés et d’aliments de faible qualité nutritive. Il en résulte une perte du savoir culinaire et de l’intérêt à cuisiner chez les adultes, une perte de la transmission culinaire des adultes vers les enfants et les jeunes et une perte des bienfaits des repas en famille.

Selon Christina Blais du département de nutrition de l’Université de Montréal:

– 45% des parents n’ont pas appris à cuisiner à leurs enfants;
– 60% des moins de 35 ans cuisineraient davantage s’ils avaient plus de connaissances
culinaires.

Forts d’une longue période d’observations et d’expérimentations, nous avons déposé un projet dans le cadre du PARSIS (Plan d’Action Régional pour la Solidarité et l’Inclusion Sociale), pour la mise en place de différents ateliers, et ayant pour objectifs:

1- De permettre à un plus grand nombre de personnes en situation de pauvreté de se procurer des aliments variés, sains et nutritifs.
2- D’offrir des activités éducatives visant l’amélioration des conditions de vie des personnes démunies et en situation de vulnérabilité, notamment des enfants, incluant, entre autres, des collations santé, des ateliers culinaires, des formations et de l’information.
3- De favoriser l’acquisition de saines habitudes alimentaires auprès de la population.
4- De travailler en concertation avec différents partenaires du milieu.