Saint-Damien, le 20 mars 2014-
Il y a déjà plusieurs années, la communauté de Saint-Damien, via La Ruche, s’était dotée d’une cuisine pour répondre à différents besoins dont celui d’y organiser des cuisines collectives, où plusieurs groupes sont passés au fil du temps. Depuis, la cuisine a subi une cure de rajeunissement et offre maintenant un équipement moderne et fonctionnel avec un poêle au gaz de 12 brûleurs, 1 hotte aspirante, 2 fours au gaz grand format, une friteuse grand format, des congélateurs et une chambre froide ultra performante. Un bel équipement collectif que la population est invitée à venir visiter le mercredi 26 mars prochain alors que sera célébrée au Québec la Journée nationale des cuisines collectives. De 13h00 à 15h00, la responsable de la cuisine, Christiane Robidoux, se fera un plaisir de parler des avantages des cuisines collectives et de dévoiler tous les atours de cette belle cuisine.
Le 12 mars dernier sonnait la reprise des activités des cuisines collectives à La Ruche et les participants sont repartis à la maison les sacs chargés de plusieurs portions de crème de brocoli, de soupe-repas au poulet, de riz et poulet à la thaïlandaise, de pain de viande, et de tartes au citron maison. De quoi solutionner agréablement pour plusieurs repas à venir, l’épineuse question du « Qu’est-ce qu’on mange? »
Comment ça marche une cuisine collective? L’ animatrice, accréditée par le MAPAQ, guide les participants tout au long des quatre étapes : le choix des recettes, les achats, la préparation et cuisson et l’évaluation. « Tous ont leur mot à dire et leur responsabilité à assumer, c’est un exercice économique, gastronomique et démocratique à la fois! » explique Christiane Robidoux. «Après avoir établi le budget qu’ils entendent y consacrer, les participants choisissent ensemble des recettes, dressent la liste d’épicerie et font les achats. Ensuite, on se rassemble pendant une journée pour peler, couper, mesurer, faire sauter ou mijoter, et emballer. On fait le compte des dépenses et on partage à parts égales. Tout se passe dans la bonne humeur, le partage et l’entraide.»
Il y a plusieurs raisons qui poussent les gens à y venir. Certains y trouvent une façon de joindre les deux bouts pour nourrir la famille, d’autres viennent apprendre de nouvelles façons d’apprêter les aliments et d’autres encore éprouvent le besoin de sortir de la maison, se sentant trop isolés. C’est santé, économique et on y découvre de nouvelles saveurs ainsi que des personnes charmantes.
Pour ceux et celles qui voudraient en profiter, il reste encore des places pour former de nouveaux groupes : une belle action de prise en charge pour récolter les fruits d’une qualité de vie meilleure!