Sainte-Julienne, le 7 octobre 2014 – Le Carrefour jeunesse-emploi Montcalm tient à rectifier certains faits suite à l’article paru dans l’édition du 3 mars 2014 du quotidien La Presse intitulé Des coupes à l’aide sociale. L’article dépeint les Carrefours jeunesse-emploi (CJE) sous un jour qui ne correspond pas à la réalité et omet des informations essentielles à la compréhension de leur rôle véritable.
Les CJE s’adressent sans distinction à tous les jeunes, quel que soit leur statut social ou économique, diplômés ou sans diplôme, travailleurs ou chercheurs d’emploi, en quête de formation ou d’aide dans leur cheminement personnel ou professionnel, inscrits à l’assurance-chômage, à l’aide sociale ou sans aucun revenu. Ils rassemblent dans un même lieu tout l’éventail des services d’employabilité, d’orientation et d’accompagnement dont les jeunes ont besoin et possèdent une solide expertise en matière d’intervention grâce à des professionnels compétents axés sur leurs besoins. Les CJE constituent un modèle efficace et accessible à tous les jeunes du Québec.
Les Carrefour jeunesse-emploi sont tenus de déposer en début d’année un plan d’action détaillé et leurs cibles à atteindre et font ensuite l’objet d’un suivi en cours et en fin d’année, tout en ayant l’obligation de produire des états financiers vérifiés par des firmes comptables agréées. Un outil a été développé en collaboration avec Emploi-Québec pour uniformiser et optimiser la reddition de compte et satisfaire aux exigences des différents paliers de gouvernement. De plus, chaque CJE est gouverné par un conseil d’administration autonome composé de partenaires du milieu. Tous les CJE pratiquent une reddition de compte rigoureuse de leurs actions et des fonds publics versés.
Une étude réalisée en décembre 2013 par la firme Raymond, Chabot, Grant, Thornton (RCGT) révèle que l’action des 110 CJE engendre des retombées fiscales positives de quelques 72 M$. Considérant le financement de base des CJE, on constate un bénéfice net annuel d’au moins 27M$ pour le Québec. Le financement des CJE représentent donc un investissement rentable pour la société québécoise.
« Les CJE sont conscients que la situation économique actuelle du Québec demande un effort concerté. Ils sont prêts à participer avec le gouvernement à la recherche de solutions durables et avantageuses, non seulement pour les finances publiques, mais également et surtout, pour les jeunes du Québec. Dans son document Stratégies et compétences au Canada, L’OCDE affirme que : « les CJE sont bien organisés et qu’ils occupent une place de choix pour aider les partenaires locaux, les conseils sectoriels et la Commission des partenaires du marché du travail à soutenir les jeunes « à risque » et à encourager les décrocheurs sans titre de compétences à terminer leurs études ».
« Cette reconnaissance de l’action spécifique des CJE témoigne de la nécessité de pas hypothéquer l’avenir de nos jeunes par des gestes découlant d’une simple logique comptable et à court terme » conclut Jean Pilotte.