L’artiste lanaudoise Ani Müller a obtenu un autre prix aujourd’hui, cette fois en figurant parmi les gagnants du Concours de peinture artistique de la septième édition de l’Éco-Salon du Lac Saint-Pierre.
Se déroulant du 13 au 15 février à Trois-Rivières, cette exposition est jumelée à un concours en vertu duquel la Ville de Trois-Rivières fait l’acquisition de quatre œuvres d’art. Le tableau intitulé L’Oiseau d’eau d’Ani Müller figure parmi ceux qui ont fait le choix du jury et il sera intégré à la collection trifluvienne.
« Cet Éco-salon permet notamment à une trentaine d’artistes peintres et sculpteurs œuvrant sur la thématique de la faune ou de la flore du lac Saint-Pierre de peindre en direct et de rencontrer le public, explique Ani Müller. Les visiteurs peuvent aussi visionner un documentaire sur les oiseaux de proie et observer des animaux vivants, tout cela pour être sensibilisés à l’écosystème très particulier formé par le lac Saint-Pierre. »
« Le tableau retenu fait partie de ma série sur les oiseaux du Québec. Il intègre un cliché du photographe animalier Denis Jeanneret, avec qui j’ai réalisé un bon nombre d’éléments de cette série dans laquelle j’exprime mes interrogations face aux changements climatiques. Je suis très fière que le jury me donne une place parmi les quatre lauréates, malgré le fait que mon style ne soit pas du tout classique. »
Ressourcement en vue
Cette bonne nouvelle survient dans une période particulière occupée pour l’artiste, qui fait actuellement ses derniers préparatifs en vue d’un voyage de ressourcement au Japon, en mars. « J’aurai une exposition individuelle d’un mois au Centre d’exposition Mont-Laurier, et je m’envolerai pour Tokyo quelques jours après le vernissage. Ce voyage est un rêve que je nourris depuis longtemps. J’ai l’intention de littéralement me gaver de visites de musées et de galeries d’art pour m’imprégner entièrement de cette culture qui me fascine sans que je sache vraiment pourquoi, fait remarquer l’artiste née d’une mère québécoise et d’un père allemand. De fait, les gens me font souvent remarquer que mon trait, en commençant par ma signature, évoque la calligraphie asiatique. Mon utilisation de l’acrylique, que je mélange un peu comme l’encre de Chine dont j’adore le rendu liquide, porte aussi une certaine influence orientale. C’est peut-être en allant sur place que je comprendrai pourquoi! »
Les œuvres d’Ani Müller sont actuellement offertes dans diverses galeries de la région, notamment le Galerie 543 (Repentigny) et la Galerie des arts (Vieux-Terrebonne).