Joliette, le 20 octobre 2015 – Au lendemain des dernières élections fédérales, la 4e édition de la Marche mondiale des femmes (MMF) est plus actuelle que jamais. Le grand Rassemblement final sous le thème « Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires », qui s’est tenue à Trois-Rivières samedi dernier, a été l’occasion pour les dix mille femmes présentes, dont 220 de la région de Lanaudière, de mettre de l’avant les vrais enjeux qui touchent les québécoises et les canadiennes. Alors que Justin Trudeau promettait déjà une enquête publique sur la disparition, voire l’assassinat, de 1186 femmes autochtones et des mesures pour contrer l’austérité qui accentue les inégalités entre les sexes, il est aujourd’hui élu. D’ailleurs, lors du rassemblement, 1000 femmes se sont laissées mourir symboliquement lors d’un die-in visant à rappeler l’inaction gouvernementale dans ce dossier. Le nouveau gouvernement doit corriger ces injustices.
La dénonciation des inégalités, de la violence envers les femmes et de la pauvreté des femmes était au coeur de la mobilisation de la Marche mondiale des femmes. Mélanie Sarazin, nouvelle présidente de la Fédération des femmes du Québec et une des porte-parole de l’événement, a rappelé l’importance de créer des alliances avec l’ensemble de la société civile pour faire bouger les choses « La prise en compte de la voix des femmes, il est là le réel changement dont nous avons besoin», d’ajouter la coordonatrice de la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière et présidente du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes, Francine Rivest.
Les groupes de femmes de Lanaudière poursuivront leur travail de défense des droits des Lanaudoises. Nous comptons sur le gouvernement nouvellement élu pour mettre en œuvre des lois, politiques et stratégies favorisant l’égalité pour toutes les femmes et mettant fin à la discrimination systémique qui s’exerce contre elles.