Joliette, le 14 avril 2012- Les étudiantes et les étudiants en grève du CÉGEP de Joliette ont défilé en grand nombre dans les rues de Joliette le vendredi 13 avril. Partie du parc Renaud à 10 heures, la manifestation a traversé le centre-ville, a emprunté le boulevard Ste-Anne jusqu’à la rue Papineau pour ensuite se diriger vers le CÉGEP en défilant sur St-Charles. Flavie Trudel, candidate de Québec solidaire dans Joliette, participait à la marche, de même que plusieurs autres militantes et militants de la formation politique de gauche.
Depuis le tout début de la lutte entreprise par les étudiants, Québec solidaire les appuie activement dans leur démarche. Cet appui indéfectible est bien connu des étudiants du CÉGEP de Joliette. Flavie Trudel a été invitée à prendre la parole à la fin de la manifestation et elle a livré un vibrant plaidoyer favorable à la poursuite de cette bataille historique pour l’accessibilité aux études supérieures.
Flavie Trudel propose que le gouvernement accepte le dialogue avec le mouvement étudiant pour trouver une issue à la crise. « La crise actuelle provoquée par le refus du gouvernement de négocier avec les étudiants dure depuis trop longtemps. Mme Line Beauchamp devrait faire comme M Jean Charest a fait lors des négociations avec les employés-es du secteur public, s’asseoir et parvenir à une entente négociée » a-t-elle déclaré. « Le gouvernement explique sa hausse des frais de scolarité par le manque de financement des universités. Si les universités manquent d’argent, travaillons là-dessus, trouvons d’autres sources de financement, mais ne bloquons pas l’accès aux études supérieures pour bon nombre de filles et de fils de la classe moyenne », a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la semaine, Amir Khadir, député de Québec solidaire, a proposé comme nouvelle source de financement de rétablir la taxe sur le capital abolie au cours des dernières années par le gouvernement Charest. Ce rétablissement s’appliquerait qu’aux institutions financières qui ont vu leurs profits augmenter en pleine crise financière mondiale. Ces profits se chiffraient à 25,5 milliards $ au Canada pour la seule année 2011. Selon Flavie Trudel « Il suffirait d’instaurer une taxe sur le capital des entreprises financières pour permettre de respecter les objectifs de financement universitaire que le gouvernement libéral a lui-même fixés. Un taux de base à 0,3% générerait les 228 millions $ que la hausse veut aller chercher dans les poches des étudiants et de leurs parents. La gratuité scolaire serait quant à elle atteinte avec un taux de base à 0,8% appliqué progressivement ». Pour plus de détails concernant cette proposition : quebecsolidaire.net
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