Sainte-Julienne, le 5 mars 2014 – Compte tenu de l’évolution démographique du Québec, les jeunes vont constituer, d’ici quelques années, le principal bassin de main-d’œuvre de nos entreprises. Or, selon le bureau de la Statistique du Québec, on assistera d’ici 2030 à une diminution des cohortes des 0-14 ans et des 15-29 ans. La conclusion s’impose d’elle-même : aucun groupe de jeunes ne doit être laissé pour compte.
Le 4 février dernier, Mme Pauline Marois, Première ministre du Québec, déposait son Livre blanc sur la Politique québécoise de la jeunesse dans lequel un volet important est consacré aux jeunes inactifs, éloignés du marché de l’emploi. Le 11 février, le ministre des Finances du Canada, M. Jim Flaherty, déposait son budget 2014-2015 dans lequel on retrouvait une nouvelle mesure, la Subvention canadienne pour l’emploi, touchant la formation axée sur les compétences. Les deux paliers de gouvernement reconnaissent l’impératif besoin de la qualification de nos jeunes.
À ce besoin, s’en ajoute un autre tout aussi impératif : une entente rapide sur l’application de la Subvention canadienne pour l’emploi afin d’éviter que l’insertion des jeunes éloignés du marché du travail ne soit compromise. Le CJE a pour mission de réaliser l’insertion socioprofessionnelle de tous les jeunes âgés de 16 à 35 ans de la MRC. Chaque année, près de 500 jeunes recourent aux services du carrefour dont une majorité est éloignée du marché de l’emploi. Il faut éviter que ces derniers ne soient pénalisés par l’absence d’entente entre les deux gouvernements, compromettant ainsi leur développement et celui de notre milieu.
Le CJE souhaite que les gouvernements fédéral et provincial harmonisent leurs mesures touchant le développement et la qualification des jeunes dans le respect de leur spécificité, tout comme les intervenants jeunesse de la MRC y travaillent pour permettre à nos jeunes de découvrir et de réaliser leurs ambitions.