Lanaudière, le 16 juillet 2012 – Acheter de façon responsable constitue un véritable levier économique. Bien qu’une large majorité de la population considère encore le prix comme le principal critère d’achat des aliments, de plus en plus de gens retiennent d’autres critères comme la provenance, les modes de production et le partage de la richesse.
L’ACEF de Lanaudière (Association coopérative d’économie familiale) croit qu’il existe plusieurs bonnes raisons de favoriser l’achat local et solidaire. Elles sont d’ordre économique, social et environnemental. Si, chaque semaine, tous les Québécois décidaient d’ajouter dans leur panier d’épicerie ne serait-ce qu’un ou deux aliments d’ici, c’est toute l’économie des régions qui s’en porterait mieux. En ce sens, acheter des aliments, c’est voter pour un certain type de système alimentaire. En optant pour des denrées produites par des agriculteurs du Québec, payées à juste prix, c’est l’agriculture d’ici que l’on défend, soutient l’ACEF. C’est l’environnement aussi, puisque le trajet moyen parcouru par les aliments, du champ à la table, diminue. Les aliments d’ici devraient également être moins emballés, ce qui génère moins de déchets. En bout de piste, c’est aussi le consommateur qui y gagne en saveur en consommant des denrées plus fraîches.
Cet été, fréquentez les marchés agricoles et baladez-vous à travers nos campagnes afin de découvrir les artisans de la terre tels les fromagers, les apiculteurs, les divers éleveurs, les maraîchers ou les producteurs de petits fruits. Et au quotidien, insistez auprès de votre supermarché pour qu’on y privilégie l’achat local. Recherchez le logo «Aliments du Québec» qui identifie plusieurs des produits de chez nous.