Joliette, vendredi 20 juillet 2012- À la suite d’une tournée des assemblées annuelles de plusieurs organismes communautaires de la circonscription qui ont eu lieu ce printemps et au début de l’été, Flavie Trudel, candidate de Québec solidaire dans Joliette, constate à nouveau que le financement de ces organismes est déficient. Les organismes communautaires sont fondés sur des équipes de travail restreintes et sur le bénévolat. Leur mission peut être principalement axée sur des services à des clientèles spécifiques aussi divers que l’alphabétisation, l’aide aux personnes âgées en perte d’autonomie, l’aide aux familles, l’aide aux personnes atteintes d’Alzheimer, de déficience intellectuelle, d’autisme, etc. D’autres organismes se sont donné comme mission la défense de droits sociaux dans les domaines du logement, de l’aide sociale, des droits de la personne, de l’égalité entre les sexes, des droits des personnes handicapées, etc.
« Ce que je constate, c’est que les organismes communautaires doivent passer une grande partie de leur temps à courir après le financement plutôt qu’à donner tous les services pour lesquels ils existent. Chaque année, c’est à recommencer. Cette façon de fonctionner est contreproductive et je préconise un rehaussement progressif de leur financement public. Les organismes communautaires sont une grande richesse, un grand apport pour la société, et ils doivent être reconnus comme tels. Cessons de les forcer à quémander, donnons-leur les moyens de réaliser leur mission » affirme la candidate de Québec solidaire.
Selon Flavie Trudel, le système actuel de financement au compte-goutte est un obstacle à une véritable autonomie des organismes communautaires. « Quand la main qui te nourrit a tout le pouvoir nécessaire pour te refuser du financement selon l’humeur du moment, ça peut facilement se transformer en ingérence politique. Les organismes communautaires qui portent des revendications peuvent parfois se sentir menacés financièrement » dit-elle. La candidate Solidaire croit que ce genre de situation ne se présente pas nécessairement tous les jours, mais le risque est présent et elle se dit convaincue qu’avec un financement annuel statutaire en fonction de leur mission, les organismes communautaires pourraient assumer pleinement leur autonomie.