LE SPSCJL-CSN RÉCLAME DAVANTAGE DE RESPECT ET DE RECONNAISSANCE!

Lanaudière, le 4 février 2013 – Le Syndicat des personnes salariées des Centres jeunesse Lanaudière – CSN (SPSCJL-CSN) déplore le comportement du comité patronal de négociation (CPNSSS) à la table de négociation de la lettre d’entente #33 en lien avec les troubles graves de comportement (TGC). « Les résultats tardent à venir et nos salarié-es ont des attentes réalistes. Il est maintenant temps de corriger le tir et de reconnaître notre travail auprès d’une clientèle souffrante et présentant des troubles graves de comportement. » explique le président du syndicat Kevin Newbury.

Le président était de passage avec plusieurs de ses homologues à Québec le 17 janvier dernier afin d’apporter son appui en manifestant aux côtés de la FSSS-CSN. Lors de la signature de la convention collective en 2010, le gouvernement avait reconnu la situation particulière de nos travailleurs et s’était engagé à bonifier leurs conditions de travail. Rappelons également que le comité sur les TGC possède un budget entièrement dédié à la mise en place de mesures pour reconnaître le travail de nos salarié-es. Il faut qu’une part considérable de ces montants soit versée directement à nos travailleurs et travailleuses notamment par le biais de congés mobiles.

«Il faut cesser de se cacher la tête dans le sable! Il s’agit du même client que l’on accompagne durant son parcours dans nos différents services tant à la réception et traitement des signalements, à l’évaluation/orientation, à la direction des services milieu et également dans nos unités de réadaptation. Cette clientèle souffrante présente des comportements agressifs parfois même destructeurs.» affirme le président. «II y a lieu de se questionner sur la volonté réelle du comité patronal de négociation à reconnaître cette problématique de violence pourtant bien présente dans la majorité de nos services en lien direct avec la clientèle.» rétorque-t-il.

Le syndicat participera aux actions de visibilité proposées par la FSSS-CSN dans les prochains jours et dans les prochaines semaines pour faire connaître la réalité de leur travail auprès de la population. Nous serons présents à Montréal le 6 février et à Drummondville le 11 février 2013. «Notre patience a des limites. Après plus de deux ans depuis l’entrée en vigueur de notre convention collective, nous demandons un peu de reconnaissance pour les travailleurs et travailleuses qui s’occupent des enfants de l’État.» conclue Kevin Newbury.