Leur environnement se transforme, mais les OCA ne cèderont pas leur autonomie « Je tiens à ma communauté, je soutiens le communautaire! »

Saint-Esprit, le 18 février 2013 – 14 organismes communautaires autonomes (OCA) de la MRC de D’Autray ont pris part à une journée de réflexion sur l’autonomie et ce qui la rend fragile au quotidien le 14 février dernier. La TROCL profite de sa tournée annuelle des territoires de MRC pour ainsi prendre le pouls de ses organismes membres pour ce qui concerne leurs craintes de voir diminuer leur capacité à se gérer eux-mêmes, c’est-à-dire de déterminer eux-mêmes leur mission, leurs orientations, leurs approches et leurs pratiques. La journée visait à déterminer, parmi les aspects qui définissent l’autonomie, lesquels sont actuellement menacés et ce que les OCA peuvent faire afin de préserver leur autonomie.

Ce qui inquiète le plus les groupes sur le territoire à l’heure actuelle est le manque de financement à la mission, la diminution de l’engagement des membres au sein des organismes communautaires autonomes et compte tenu de l’augmentation de la demande de la population, les organismes n’ont pas assez de temps à consacrer à la vulgarisation des différents enjeux sociaux auprès de leurs participantes et participants, pourtant un élément important qui caractérise leur mouvement.

Le bilan global qui sera obtenu par cette tournée des MRC permettra à la TROCL de comprendre davantage ce à quoi ses membres sont confrontés dans le quotidien et pourra continuer à représenter les organismes communautaires autonomes dans leurs démarches pour faire respecter leur autonomie et également pour obtenir un meilleur financement à la mission. Cette partie du financement est directement liée à l’autonomie des groupes puisqu’elle représente la reconnaissance de leur raison d’être et leur capacité à répondre aux besoins de la communauté.

Cette Tournée des MRC s’insère dans le cadre de la campagne de mobilisation nationale « Je tiens à ma communauté, je soutiens le communautaire » qui a pour but d’aller chercher un financement suffisant pour permettre aux organismes de faire ce pour quoi ils ont été créés. Le milieu communautaire autonome s’appauvrit, malgré qu’il réponde à plusieurs besoins de la population, ce pourquoi la TROCL travaille à faire connaître la réalité vécue par ses membres auprès des instances politiques, gouvernementales et auprès de la population lanaudoise.