Joliette, le 24 octobre 2012 – Biographie de Caroline Bissonnette
Artiste peintre québécoise qui utilise comme médium de prédilection l’acrylique. Avec le temps, elle découvrit diverses disciplines et se mit à explorer le monde de la peinture, de la sculpture, de l’illustration et de l’animation 2D et 3D.
Mais commençons par le début, son parcours a débuté sur une base autodidacte en 2003. De 2003 à 2004, elle effectua pour son école secondaire une série de trois murales. Ce qui la motiva pour aller suivre une formation en art plastique au cégep du Vieux-Montréal pour apprendre les techniques de base. À cette époque, elle fit sa première bande dessinée « Jettytown ».
Par la suite, elle partit avec son baluchon et ses rêveries montrer un peu de son univers dans divers symposium, évènement ou festival dans la province de Québec.
L’avenir est un mystère, qui sait ce qu’elle fera demain, mais une chose est sur elle poursuivra son voyage dans ce bel univers coloré.
Démarche artistique
Ma démarche artistique s’inspire de ma vision de la société, une Mascarade ou l’homme est le personnage principal de sa propre comédie dramatique. Commençons par les acteurs qui meublent ce théâtre, visages masqués et corps de pantin. Ils ont une physionomie harmonieuse, un visage sans âge, aucune larme ni sourire pour le défigurer. Ils sont les dignes représentants pour jouer dans ce monde d’apparence et l’illusion ou les émotions doivent être dissimulées. Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont privés de leurs cinq sens, ils n’ont pas de doigt pour effleurer la rose, ni de nez pour la sentir ou de prunelle pour la voir… Ils vivent au grès des contes, mes mythes et des histoires qu’ils créeront, ils sont les propres auteurs de leur vie, mais…
Et pourtant…
De l’autre côté du rideau, dans les coulisses, vivent des acteurs qui vivront une coupure avec leur environnement. Leur masque se fendra et laissera transparaître qui ils sont vraiment.
Et pour finir un petit mot sur la scène, il s’agit d’une scène aux couleurs vibrantes qui doit faire transparaître le sentiment de l’acteur. Puisque toute la scène ne vie que pour lui, que pour cet instant de vie.
Ma démarche artistique tant à faire ressortir l’importance d’être soi-même au lieu de rentrer dans le moule d’une société de masse qui prône l’importance des biens matériels et des besoins individuels.
À cause de ces faux désirs, souvent on s’oublie, on perd nos sens et on devient… un pantin.