Parlons des vrais enjeux à venir pour notre société

Joliette, le 13 août 2012 – Parlons des vrais enjeux à venir pour notre société.  Il est vrai que nos chefs font tout un plat de la crise étudiante qui perdure et s’éternise, mais cela n’est qu’une toile de fond aux vrais enjeux à venir pour notre société.  Aux dires des associations étudiantes, cette crise perdurera le temps qu’il faut tandis que nos chefs eux ont chacun leurs idées pour le règlement de ce conflit. Qui aura raison ? J’espère que tous seront de bonne foi et tendront la main pour que se règle cette crise qui nous a déjà coûté beaucoup trop chère. Un indépendant élu pourra discuter avec le gouvernement en place et les associations étudiantes pour finalement régler ce conflit.

Par contre, la crise étudiante n’est pas le seul enjeu de la campagne électorale 2012. Plusieurs points sont primordiales à revoir pour le bien être de notre société qui aura des choix à faire pour le futur.
Nous n’avons qu’à penser à la santé, l’économie, l’avenir de nos jeunes etc. Des choix difficiles devront être fait car nous nous dirigeons vers un gouffre financier majeur. Nous avons été habitués à plusieurs programmes qui au yeux du citoyens sont considérés comme « gratuits«  à l’usage. Mais ces programmes sont-ils actualisés au coût du jour? Pensons nous actuellement plus loin que les 4 prochaines années lorsque nous prenons une décision? Nous avons le devoir de le faire pour la jeunesse d’aujourd’hui et de demain. Il est trop facile de penser à nos besoins actuels sans se préoccuper de l’avenir de nos enfants.

Selon l’institut économique de Montréal, la dette du Québec augmente de 10,2 milliards par année soit 28 millions par jour ou 322$ par seconde. C’est énorme surtout qu’elle est hors de contrôle. Les Libéraux de 2008 avait comme cheval de bataille l’économie et cette économie maintenant? Ma génération a reçu une belle dette comme héritage, les générations à venir en recevront une aussi. Pour moi ce n’est pas ce que je veux léguer à notre futur.

Je suis d’accord avec le fait qu’il faille couper dans la fonction publique mais cela ne devra pas se faire trop rapidement et il faudra bien réfléchir aux tenants et aboutissants de ces coupes. Car une coupe à trop grande échelle et trop rapide rappellera le choix fait par le PQ. en 1997 lors de la mise à la retraite de milliers de fonctionnaires. Le vérificateur général M. Guy Breton, avait vertement critiqué 2 ans plus tard ce programme de départ volontaire qui avait coûté 2,3 milliards de dollars et engrangé des économies de 177 millions, alors faites le calcul.

Notre société (selon l’institut de la statistique du Québec en 2011) est constitué de 29.19% de gens âgés de 55 ans et plus. Inévitablement les coûts reliés à la santé vont exploser du fait que l’espérance de vie est de plus en plus grande. Ce qui me fait dire que moins de gens paieront pour un système de santé qui sera de plus en plus onéreux. Inévitablement, il faudra baliser un système de santé privé pour les gens qui désirent l’utiliser. Il faudra surtout s’assurer de garder le système de santé publique en bonne santé. Si certains font le choix d’aller au privé, cela ne pourra qu’améliorer les délais dans le système public. Même chose pour la Régie des Rentes du Québec, plusieurs bénéficiaires mais moins de gens pour payer. Qui paiera la note encore ?

L’économie mondiale est en déroute, des changements majeurs seront apportés par différents intervenants et cela prendra plusieurs années avant que nous en voyons les effets réels. Le Québec doit faire preuve de prudence et mégarde dans ses choix car il est la province la plus endetté et la plus taxé au pays. Alors, lorsque je vois les chefs actuellement en campagne avec des promesses électorales onéreuses, je me demande s’ils prennent pour compte l’état de la situation du Québec et de l’économie mondiale. Car oui, la Grèce, l’Espagne et l’Italie pour ne nommer que ceux-là peuvent paraître loin mais ils font partis de pays importateurs de produit du Québec. Alors si nous ne sommes plus en mesure d’exporter, notre économie à nous aussi en souffrira, déjà qu’elle est souffrante.
Je suis conscient que près de la moitié des Canadiens n’ont pas de fonds d’urgence en cas de pépins majeurs, tel que perte emploi ou maladie grave. Nous avons le devoir d’aider les gens et de les outiller pour faire face aux dangers de la surconsommation et de l’accès trop facile au crédit. Le crédit est un mal nécessaire mais il ne faut pas qu’il devienne un simple mal.

En conclusion, je me ferai le porte-parole des citoyens de mon comté et du Québec pour ce qui est des décisions et des choix à prendre pour notre Québec de demain. Car c’est aujourd’hui que nous devons penser pour les enfants de demain. Que voulons-nous léguer comme héritage? Des dettes ou de la prospérité. Pensez-y bien d’ici le 4 septembre, vous aurez un choix à faire et ce choix est déterminant pour notre avenir à tous.