1re journée internationale contre la fracturation

Drummondville, le 22 septembre 2012 – Des membres impliquéEs dans les comités citoyens sur les gaz de schiste de Lanaudière ont participé aujourd’hui au grand rassemblement à Drummondville. Étaient présentEs Diane Francoeur et Julien Rosa- Francoeur du secteur St-Sulpice/L’Assomption ainsi que Odette Sarrazin et Louise Beaudry du secteur Brandon. Ce grand rassemblement visait entre autre à souligner la 1ère Journée internationale contre la fracturation, tant pour le pétrole que le gaz.

Les groupes ont également profité de l’occasion pour interpeller le Parti québécois, la Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire qui se sont tous engagés à décréter un véritable moratoire sur les gaz de schiste. Ils doivent sans tarder l’officialiser et l’étendre à la fracturation pour le pétrole au Québec. Les groupes impliqués dans la Journée du 22 septembre 2012 demandent à la Coalition Avenir Québec et à Québec Solidaire d’appuyer la ministre Ouellet dans sa décision d’éliminer la filière du gaz de schiste au Québec.

Mme Martine Chatelain, présidente de la Coalition Eau Secours, a profité de cette journée pour rappeler que la fracturation menace l’eau potable, partout où l’on explore le gaz de schiste. « Dans bien des pays du monde, dont les États-Unis et le Canada, la disparition d’eau potable est une source de grande inquiétude. Selon Serge Fortier, porte-parole national des comités de vigilance, « Au Québec et dans le monde, la mobilisation citoyenne contre la fracturation est plus forte que jamais. Avec l’appui de 90 comités citoyens contre le gaz de schiste, le gouvernement du Québec peut agir sans tarder et décréter un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation qui doit avoir aussi force de loi ». Réunis en marge d’une Assemblée générale spéciale, le regroupement des comités de vigilance et les groupes alliés vont ainsi renforcer leurs alliances et travailler à développer des stratégies et leurs plans d’action. Dans Lanaudière, les comités de vigilance continueront donc d’être très actifs et de promouvoir un message clair auprès de nos dirigeantEs municipaux et nos députéEs nouvellement éluEs, à savoir que : « notre futur doit faire place aux énergies propres et non aux énergies sales, polluantes et fossiles »