Les organismes communautaires autonomes tirent le signal d’alarme : le besoin en financement à la mission globale est de plus en plus criant.

Saint-Esprit, le 14 novembre 2012 – À l’heure du dépôt du premier budget du gouvernement minoritaire du Parti Québécois à l’Assemblée Nationale, la Table régionale des organismes communautaires de Lanaudière (TROCL) réaffirme le besoin criant en financement à la mission des organismes communautaires autonomes.

Un financement essentiel à la réalisation des missions

Depuis 2007 dans certains ministères et depuis 2008 en santé et services sociaux, le gouvernement du Québec n’a pas rehaussé significativement le financement à la mission des organismes. Ce sous- financement force les organismes communautaires autonomes à réduire leurs activités. Les heures d’ouverture sont aussi grandement affectées. Certains organismes sont même obligés de fermer temporairement leurs portes, laissant des citoyennes et citoyens dans le plus grand désarroi.

Les organismes communautaires autonomes : des alliés de premier plan pour l’amélioration de la santé et du bien-être de la population

La réponse à d’importants problèmes sociaux et de santé est assumée par les organismes communautaires autonomes. Les types d’activités offerts le plus fréquemment sont l’écoute, le soutien, la relation d’aide, l’accueil, les références et l’information, l’éducation, l’alphabétisation, l’accompagnement, l’entraide, la défense de droits, le répit et l’hébergement. Les citoyennes et citoyens qui les fréquentent sont en majorité dans des situations de pauvreté, d’exclusion et d’isolement social. Les problématiques abordées sont nombreuses: intégration sociale, incluant les enfants, toxicomanie et dépendance, isolement social, santé physique et mentale, handicap physique, violence, discrimination, pour ne nommer que celles-ci.

Seulement 0,75% du budget en santé et services sociaux au Québec pour sortir de l’impasse

Dans Lanaudière, le manque à gagner récurrent est de 11 millions de dollars pour les organismes communautaires financés par l’Agence de la santé et des services sociaux de la région. Cette demande s’insère dans une revendication provinciale d’un rehaussement de financement de 225 millions de dollars pour les 3 000 organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux du Québec. Ce montant, qui semble important, ne représente en fait que 0,75% du budget total en santé et services sociaux au Québec.

Ne pas oublier les organismes communautaires autonomes financés par les autres ministères.

Les organismes communautaires autonomes financés par les autres ministères que la santé comme le Ministère de l’éducation, du loisir et du sport; le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité via le Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales; le Ministère de la Famille et le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles ont également un manque criant de financement en plus de voir leurs budgets plafonnés depuis bon nombre d’années, sans indexation de leurs programmes de financement.

La TROCL interpelle les députéEs de la région et le nouveau gouvernement !

C’est pourquoi nous demandons au Ministre de la région de Lanaudière et à ses collègues de l’Assemblée nationale d’intervenir auprès de la Première ministre du Québec au nom des organismes communautaires autonomes de Lanaudière. Il est très urgent d’établir un plan national de rehaussement du soutien à la mission! Ce plan devra viser à combler l’écart entre les besoins des organismes et le financement gouvernemental reçu. Ainsi, ces derniers pourront réaliser pleinement leur mission et continuer à améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois.

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La TROCL regroupe 171 organismes communautaires autonomes de la région. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois. Consultez notre site web pour connaître un OCA près de chez vous au http://www.trocl.org ou sur Facebook au http://www.Facebook.com/TROCL.